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Analyse approfondie et non exhaustive des malfaçons

- des illustrations viendront enrichir au fur et à mesure cette analyse -

PARTIES PRIVATIVES

N'oubliez pas de consulter les fiches D-O's ( dommages-ouvrage ) riches en enseignement !

 

 LOTS PRINCIPAUX

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APPARTEMENTS :

 

â–º Infiltrations en lien avec un défaut ou l’absence d’étanchéité des balcons et terrasses.

â–º Fissuration des murs.

â–º Fissurations, voire ouvertures de brèche, en plafond.

â–º Dégradation des parquets (noircissement).

â–º Décollement des plinthes (en menuiserie ou carrelage selon le cas).

â–º Isolation phonique défaillante (existence ou conformité de la chape sujette à interrogation).

â–º VMC à débit insuffisant ou générateur de nuisances sonores selon le cas.

â–º Portes fenêtres dépourvues de protection contre les risques d’effraction.

â–º Équipement éclairage balcons et terrasses parfois manquant.

â–º Ameublement et robinetterie de qualité médiocre et pouvant présenter, dans certains cas, des défauts de montage (ex : positionnement non conforme du meuble-lavabo dans les toilettes ; fixation défectueuse du bandeau lumineux sur meuble vasque en salle de bains ; inversion alimentation eau chaude/eau froide).

 

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TERRASSES ET JARDINS :

 

â–º Terrasses inaccessibles en fauteuil roulant.

â–º Terrasses en rez-de-chaussée prolongées par des jardins dont la partie en forte pente (non conforme au permis de construire et d’utilisation dangereuse) tend à réduire la surface utile du lot considéré telle que contractuellement prévue.

â–º Jardins privatifs comportant des éléments d’équipement à usage collectif enterrés et non protégés contre les risques de chute.

â–º Jardins privatifs inaccessibles (du fait de leur situation isolée) à l’entretien collectif (ex : taille de cyprès).

 

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LOTS ANNEXES (CAVES)

 

â–º Caves inondables lors d’intempéries (en premier lieu, celles situées en périmétrie des bâtiments) et, de ce fait, inutilisées par les copropriétaires ou locataires concernés.

 

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LOTS ANNEXES (PARKINGS-BOXES)

 

â–º Emplacements et boxes rendus provisoirement inutilisables ou d’accès dangereux lors et à la suite d’intempéries génératrices de chutes d’eau en cascade le long des murs et débordant des cunettes.

â–º Dans ces mêmes circonstances, depuis les plafonds fissurés, infiltrations porteuses d’acidité et génératrices de dommages sur la carrosserie des véhicules en stationnement.

 

 

 

PARTIES COMMUNES - ÉQUIPEMENTS COMMUNS

 

 

En superstructure

 

â–º Éclairage surdimensionné et dysfonctionnant des allées desservant les halls d’accès.

â–º Ancrage au sol des lampadaires défaillant entraînant leur inclinaison.

â–º Capacité local vélos (très) insuffisante au regard des besoins prévisibles.

â–º Absence de local pour dépôt provisoire objets encombrants.

 

Au titre des sous-sols (emplacements de parking, boxes et caves)

 

â–º Infiltrations liées à l’absence d’étanchéité des murs périmétriques (voiles en pleine terre) ou à la fissuration des sols et plafonds.

â–º Support et fixation des grilles de caniveau défectueux, le rendant bruyant au passage des véhicules.

â–º Virages parfois étroits.

â–º Bassin rétention non fonctionnel.

â–º Effondrement bassin déshuileur.

â–º Décollement des matériaux isolants.

â–º Connexion des canalisations eaux usées sur réseau eau pluviale.

â–º Effondrement - obstruction réseau égout.

â–º Non-raccordement du regard.

â–º Effritement poutres.

â–º Fers apparents.

â–º Joints mal réalisés et non étanches.

â–º Absence de ventilation basse induisant la non-évacuation des gaz d’échappement.

â–º Mauvais positionnement et inefficacité extracteur.

 

 

DANS LE DÉTAIL

 

CHAUFFAGE COLLECTIF / ECS

â–º Mauvais choix de matériau pour les colonnes et les canalisations des réseaux   individuels entraînant la production de boues rouges et brunes.

â–º Réseau ECS bouché dans des proportions pouvant atteindre 60 p. 100 par dépôt et accumulation de tartre.

â–º Équipement minimaliste de la chaufferie (absence d’adoucisseur, de désemboueur, de dégazeur).

â–º Sécurité incendie imparfaite de la chaufferie.

â–º Installation de chaudières de puissance parfois inférieure à celle prévue.

â–º Mise en service impossible des panneaux solaires installés d’origine.

â–º Risques (voire survenance, parfois répétée) d’explosion des corps de chauffe.

â–º Installation de chaudières de puissance parfois inférieure à celle prévue.

â–º Difficultés de maintenance des équipements.

â–º Blocage précoce de vannes de mauvaise qualité.

â–º Pression de l’eau non régulable.

â–º Gaines compteurs EF mal dimensionnées.

â–º Compteurs de consommation individuelle d’eau chaude et d’eau froide non fiables.

â–º Validité des compteurs d’énergie thermique non contrôlée préalablement à la mise en service.

â–º Purges automatiques fuyantes entrainant des dégâts des eaux à l’intérieur des appartements.

 

BALCONS / TERRASSES / TOITURES

â–º Mauvaise conception / pente inversée et évacuation eau non conforme.

â–º Absence d’étanchéité.

â–º Infiltrations sur façade et en sous-face.

â–º Détachement de morceaux de béton.

â–º Stagnation d’eau favorisant la prolifération de moustiques.

â–º Terrasses parfois inaccessibles.

â–º Végétaux semés de manière très irrégulière et substrat parfois inadapté.

â–º Toitures dépourvues de lignes de vie.

 

MÉTALLERIE

â–º Oxydation prématurée des huisseries.

â–º Portes métalliques (très) bruyantes.

â–º Pannes récurrentes sur portails motorisés (basculants, battants et coulissants) d’accès des véhicules au sous-sol.

 

GRILLES DE VENTILATION 

â–º Oxydation prématurée.

â–º Défaut de pose (indémontables).

 

GROS ŒUVRE

â–º Fissures généralisées sur ensemble façades, y compris soubassements et appuis de fenêtre.

â–º Humidité persistante suivie de délitement sur pierre de taille massive en façade.

â–º Boursoufflage et chute de pierre de parement par suite d’infiltration d’eau.

â–º Infiltrations génératrices d’insalubrité à l’intérieur des appartements.

â–º Couvertines mal posées (joint au silicone) voire parfois absentes.

â–º Fixation bardage défaillante, chevron pourri, desserrage de vis.

â–º Becquets mal positionnés et mal collés.

 

ÉLECTRICITÉ

â–º Défauts de branchement (VMC).

â–º Isolation dans certains cas absente.

â–º Équipements éclairage parking de mauvaise qualité et parfois noyés dans le flocage.

â–º Plafonniers et détecteurs de présence mal positionnés.

 

SÉCURITÉ INCENDIE

â–º Portes coupe-feu ne fermant pas (serrure, groom, placage défaillant).

â–º Colonnes sèches fuyantes.

â–º Dôme désenfumage instable, vibrant lors de vent fort.

 

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LA CAUSE

Une maitrise d’ouvrage impuissante, avec une sous-traitance livrée à elle-même en l’absence de conducteur d’opération et recourant ponctuellement au travail dissimulé.

 

LES CONSÉQUENCES

Un stress permanent pour les copropriétaires, résidants ou bailleurs, et les locataires.

Des charges d’un montant anormalement élevé au regard du statut BBC des résidences.

Une profession éclaboussée : celle de la promotion immobilière.

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